Avec les beaux jours du printemps, l’envie de s’évader de la ville se fait sentir. À cette période de l’année, les premiers rayons de soleil invitent à prendre l’air et à se reconnecter à la nature. C’est dans cet esprit que nous avons décidé, un matin d’avril, de visiter Giverny et de découvrir la célèbre maison de Claude Monet, figure emblématique de l’impressionnisme.
Je ne suis pas une grande experte de ce courant artistique, mais j’ai toujours été fascinée par les Nymphéas. Alors, je me suis dis : pourquoi ne pas aller voir de mes propres yeux les paysages qui ont inspiré ces chefs-d’œuvre ?
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ToggleLa maison de Monet est en réalité un grand manoir composé de trois parties : le jardin d’eau (avec le fameux pont japonais), la maison avec le clos Normand, et l’ancien atelier, aujourd’hui transformé en boutique et librairie. Ici, on découvre non seulement l’univers du peintre, mais aussi son goût marqué pour les jardins, les couleurs et l’art de vivre.
Nous avons commencé notre visite par le clos Normand, juste devant la maison. Ce jardin est structuré par une grande allée centrale et des parterres de fleurs symétriques, tous encadrés par des arceaux métalliques recouverts de végétation. Il parait que pour installer ces arceaux, Monet a eu de longues disputes avec sa femme. Finalement c’est lui qui a eu le dernier mot : il a coupé les épicéas pour les remplacer par les structures que nous voyons aujourd’hui. Honnêtement, je trouve qu’il avait raison. Le jardin serait beaucoup moins lumineux avec tous les épicéas.
En avril, on commence à voir éclore les tulipes, les narcisses et même quelques fritillaires colorées. Quelques cerisiers en fleurs complétaient le décor. Ce sont les prémices du printemps, mais on sent que le jardin se réveille. J’ai trouvé ça romantique de marcher sous ces arceaux, entourés de fleurs, en direction de la maison.
Bien que Giverny ne soit pas en région parisienne, il est à seulement une heure de route de Paris. C’est assez pratique pour faire une excursion d’une journée.
La maison de Monnet est au fait un grand manoir composé principalement de trois parties : le jardin d’eau avec le fameux pont japonais, la maison et l’atelier qui s’est transformé en boutique et librairie aujourd’hui.
Nous sommes d’abord passé devant la maison et le clos Normand. Il semblerait que pour installer les arceaux métalliques, Monet a eu de longues disputes avec sa femme. Finalement c’est Monnet qui a gagné. Il a coupé les épicéas et les a remplacé par les arceaux que nous voyons aujourd’hui. J’avoue que Monnet avait raison. Le jardin serait beaucoup moins lumineux s’il y avait tous les épicéas. Et j’ trouve qu’il y a un aspect romantique quand on marche sous les arceaux sur cette allée bordée de fleures.
La maison, elle, était restée dans son jus, presque intacte, comme si Monet venait de la quitter. Les murs étaient décorés de nombreuses estampes japonaises et de quelques reproductions de ses œuvres. On traversait la salle à manger jaune, les pièces de vie et les chambres, en s’imprégnant petit à petit de cette atmosphère paisible.
Depuis le deuxième étage, nous avions une très belle vue sur le clos Normand. On pouvait presque imaginer Monet observant son jardin depuis la fenêtre, à la recherche d’un détail à peindre.
Avant de quitter la maison, nous sommes passés par la cuisine, la pièce qui m’a le plus impressionnée avec sa taille et de nombreux ustensiles accrochés aux murs. J’aimerais bien avoir une cuisine aussi spacieuse, avec toutes sortes d’accessoires à disposition !
En sortant de la maison, un petit passage souterrain permettait de rejoindre l’autre partie du domaine : le jardin d’eau. En effet, les deux espaces sont séparés par une route passante. En traversant ce tunnel, c’était un peu comme changer de monde. D’un côté, un jardin structuré et fleuri ; de l’autre, un espace plus sauvage, plus poétique, presque secret.
Le jardin d’eau est dominé par le célèbre pont japonais, immortalisé dans tant de toiles de Monet. L’endroit était charmant, même si, lors de notre visite, le printemps était encore timide. Les fleurs n’étaient pas encore écloses, et la végétation avait ce léger retard typique des débuts d’avril. Malgré cela, la promenade restait très agréable.
Le pont est sans doute le spot photo incontournable de la visite. Beaucoup de visiteurs s’y arrêtaient pour poser, et nous aussi, évidemment ! C’est un moment presque obligé : on a envie de garder une trace de ce lieu si emblématique, avec ce décor si reconnaissable.
Ce que j’ai trouvé particulièrement intéressant, c’est de comparer les paysages réels avec les toiles de Monet. C’était fascinant de voir à quel point ses tableaux reflètent les lieux tout en les transformant. On retrouve les formes, les lignes, les couleurs, mais il y ajoute sa propre sensibilité. C’est comme si l’on marchait à l’intérieur d’un tableau, en observant le monde à travers les yeux de l’artiste. La lumière, la matière, les reflets : tout semble à la fois réel et réinventé.
Le jardin est un lieu idéal pour la photographie artistique. Même en début de saison, avec une lumière douce et les premiers bourgeons, un simple portrait posé donnait déjà une image magnifique. J’imagine à quel point cela doit être encore plus joli un peu plus tard dans la saison, quand les glycines, les rhododendrons ou les iris sont en fleurs. Ce sera sûrement à refaire.
Et pour les passionnés de dessin, c’est aussi un petit paradis. Nous avons croisé quelques personnes installées avec leur carnet, concentrées, à l’ombre d’un arbre ou au bord de l’eau. Cela donnait envie de s’arrêter, de prendre le temps, de capter une ambiance.
Visiter Giverny, c’est plonger dans l’univers d’un artiste, mais aussi s’offrir une parenthèse nature à seulement quelques kilomètres de Paris. Voici quelques informations utiles pour bien préparer sa visite.
À la fin de la visite, un détour par la boutique-librairie s’impose. Ce n’est pas un simple magasin touristique : on y trouve des reproductions de tableaux, des livres, de la papeterie inspirée de Monet… et des objets choisis avec goût. J’ai craqué pour deux reproductions de dessins, que nous avons ensuite encadrées. Elles sont maintenant accrochées dans notre salle à manger et nous rappellent cette belle escapade.
Depuis Paris, Giverny est facilement accessible en une heure à une heure et demie (en voiture ou en train via Vernon, puis navette). Sur place, comptez environ 2 heures pour visiter tranquillement la maison, les jardins et la boutique.
Mais si vous aimez la photo, le dessin, ou simplement flâner, prévoyez un peu plus. Le lieu s’y prête parfaitement.
La maison de Monet est ouverte de début avril à début novembre. Les dates exactes peuvent varier d’une année à l’autre. Renseignez-vous sur le site officiel avant votre visite.
Nous y sommes allés dès l’ouverture, au tout début avril. Le jardin était encore un peu en sommeil : quelques bourgeons, pas encore beaucoup de fleurs, mais déjà des tulipes et narcisses bien en place, et les premiers pommiers en fleurs.
Pour profiter pleinement des floraisons, en général, mai est idéal : les tulipes explosent, entourées de myosotis et de julienne des dames. Et vers la fin du mois, les coquelicots, les pivoines, les iris, toutes ces fleurs chères à Monet, apparaissent à leur tour.
C’est aussi à ce moment-là que la glycine commence à s’enrouler autour du pont japonais, libérant son parfum. Le cadre devient alors absolument enchanteur. Mais attention, en mai, l’affluence est aussi plus forte, surtout le week-end.
Même sans être passionné d’impressionnisme, la visite de la maison de Claude Monet à Giverny est une belle expérience. J’ai aimé l’authenticité de la maison, la diversité dans les jardins, et cette impression de marcher dans un tableau.
Giverny, c’est une parenthèse poétique à deux pas de Paris, un lieu inspirant, calme, propice à la contemplation… ou à la photographie ! Une belle idée de sortie pour respirer, se reconnecter à la nature, et se laisser inspirer.
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